lundi, 21 mars 2011
dimanche, 20 mars 2011
samedi, 19 mars 2011
Histoire de Yoka
L'histoire de Yoka est contenue dans le Dan kyo, écrit par le sixième patriarche. En voici un résumé:
Le maître zen Genkaku (profond satori), nom de Yoka Daishi (daishi: grand maître) - du village de Yoka - naquit dans une famille Tai dans l'état de On shu. Etant jeune il étudia les sutras et les shastras; il connaissait bien .l'enseignement de samatha (la tranquillisation) et de vipassana (la vision profonde). Par la lecture du vimalakirti nidesa sutra, il réalisa intuitivement le mystère de son propre esprit, c'est-à-dire qu'il réalisa l'essence de l'esprit.
Un ami appelé Gensaku, disciple du sixième patriarche, lui rendit visite et, au cours de leur conversation, il remarqua que les commentaires de Genkaku étaient en accord avec ce qu'avaient dit les différents patriarches.
Il lui demanda alors :
« Puis-je connaître le nom du maître qui vous a transmis le. Dharma ?
« J'ai eu des instructions », répliqua Genkaku, « quand j'ai étudié les sutras et les shastras de la catégorie vaipulya, niais c'est par la lecture du Vimalakirti nirdesa sutra que j'ai réalisé la signification de l'école du buddhacitta (l'esprit du Bouddha) - l'école dhyana - et, à cet égard, je n'ai pas encore eu de maître pour vérifier et confirmer ma réalisation.
- Dans le temps des bouddhas du passé », remarqua Gensaku, « il était possible de se dispenser des services d'un maître, mais depuis ce temps, celui qui atteint l'illumination sans l'aide et la confirmation d'un maître est foncièrement un hérétique ».
- Voulez-vous être assez aimable pour être mon témoin ? » Demanda Genkaku.
- Mes paroles n'ont pas de poids », répliqua son ami. « A Sokei on peut trouver le sixième patriarche près duquel une foule de visiteurs viennent de toutes les directions, avec pour but commun d'obtenir la transmission du dharma. Si vous désirez y aller, je serais heureux de vous y accompagner. »
Quand ils arrivèrent à Sokei pour une entrevue avec le patriarche, Genkaku tourna autour de lui trois fois, puis se tint debout sans le saluer.
Remarquant son attitude discourtoise, le patriarche lui dit : .
- Un moine bouddhiste est la 'personnification de trois mille préceptes de moralité et de huit mille règles disciplinaires mineures ... Je me demande d'où vous venez et ce qui vous rend si suffisant..
- Puisque la question des renaissances incessantes est une question urgente et que la mort peut survenir à n'importe quel moment, je n'ai pas de temps à perdre en cérémonies et je désire que vous me donniez une prompte réponse à ce problème..
- Pourquoi ne réalisez-vous pas le principe du « sans naissance» pour résoudre ainsi le problème de l'impermanence de la vie? répliqua le patriarche.
- Réaliser l'essence de l'esprit est être libre de renaissance » répliqua Genkaku, « et une fois que ce problème est résolu, la question de l'impermanence n'existe pas plus longtemps.
- C'est ainsi, c'est ainsi », opina le patriarche.
A ce moment, Genkaku rendit hommage selon la cérémonie du départ.
- Ne partez-vous pas trop rapidement? » demanda le patriarche.
- Comment peut-il y avoir rapidité, alors que le mouvement n'existe. pas intrinsèquement? » répondit Genkaku.
- Qui sait que le mouvement n'existe pas? » demanda le patriarche.
- J'espère que vous ne spécifierez pas » observa Genkaku.
Le patriarche le loua de sa complète compréhension de l'idée de « sans naissance » mais Genkaku rétorqua:
« Y a-t-il une idée de « sans naissance » ?
- Sans idée, qui peut spécifier? » demanda le patriarche.
- Ce qui spécifie n'est pas une idée » répliqua Genkaku.
- Bien dit! » S’exclama le patriarche. Il demanda .alors à Genkaku de retarder son départ et de passer la nuit là. C'est depuis ce moment que Genkaku fut connu de ses contemporains comme l'illuminé-qui-a-passé-une nuit-avec-le-patriarche. »
Le maître zen Genkaku (profond satori), nom de Yoka Daishi (daishi: grand maître) - du village de Yoka - naquit dans une famille Tai dans l'état de On shu. Etant jeune il étudia les sutras et les shastras; il connaissait bien .l'enseignement de samatha (la tranquillisation) et de vipassana (la vision profonde). Par la lecture du vimalakirti nidesa sutra, il réalisa intuitivement le mystère de son propre esprit, c'est-à-dire qu'il réalisa l'essence de l'esprit.
Un ami appelé Gensaku, disciple du sixième patriarche, lui rendit visite et, au cours de leur conversation, il remarqua que les commentaires de Genkaku étaient en accord avec ce qu'avaient dit les différents patriarches.
Il lui demanda alors :
« Puis-je connaître le nom du maître qui vous a transmis le. Dharma ?
« J'ai eu des instructions », répliqua Genkaku, « quand j'ai étudié les sutras et les shastras de la catégorie vaipulya, niais c'est par la lecture du Vimalakirti nirdesa sutra que j'ai réalisé la signification de l'école du buddhacitta (l'esprit du Bouddha) - l'école dhyana - et, à cet égard, je n'ai pas encore eu de maître pour vérifier et confirmer ma réalisation.
- Dans le temps des bouddhas du passé », remarqua Gensaku, « il était possible de se dispenser des services d'un maître, mais depuis ce temps, celui qui atteint l'illumination sans l'aide et la confirmation d'un maître est foncièrement un hérétique ».
- Voulez-vous être assez aimable pour être mon témoin ? » Demanda Genkaku.
- Mes paroles n'ont pas de poids », répliqua son ami. « A Sokei on peut trouver le sixième patriarche près duquel une foule de visiteurs viennent de toutes les directions, avec pour but commun d'obtenir la transmission du dharma. Si vous désirez y aller, je serais heureux de vous y accompagner. »
Quand ils arrivèrent à Sokei pour une entrevue avec le patriarche, Genkaku tourna autour de lui trois fois, puis se tint debout sans le saluer.
Remarquant son attitude discourtoise, le patriarche lui dit : .
- Un moine bouddhiste est la 'personnification de trois mille préceptes de moralité et de huit mille règles disciplinaires mineures ... Je me demande d'où vous venez et ce qui vous rend si suffisant..
- Puisque la question des renaissances incessantes est une question urgente et que la mort peut survenir à n'importe quel moment, je n'ai pas de temps à perdre en cérémonies et je désire que vous me donniez une prompte réponse à ce problème..
- Pourquoi ne réalisez-vous pas le principe du « sans naissance» pour résoudre ainsi le problème de l'impermanence de la vie? répliqua le patriarche.
- Réaliser l'essence de l'esprit est être libre de renaissance » répliqua Genkaku, « et une fois que ce problème est résolu, la question de l'impermanence n'existe pas plus longtemps.
- C'est ainsi, c'est ainsi », opina le patriarche.
A ce moment, Genkaku rendit hommage selon la cérémonie du départ.
- Ne partez-vous pas trop rapidement? » demanda le patriarche.
- Comment peut-il y avoir rapidité, alors que le mouvement n'existe. pas intrinsèquement? » répondit Genkaku.
- Qui sait que le mouvement n'existe pas? » demanda le patriarche.
- J'espère que vous ne spécifierez pas » observa Genkaku.
Le patriarche le loua de sa complète compréhension de l'idée de « sans naissance » mais Genkaku rétorqua:
« Y a-t-il une idée de « sans naissance » ?
- Sans idée, qui peut spécifier? » demanda le patriarche.
- Ce qui spécifie n'est pas une idée » répliqua Genkaku.
- Bien dit! » S’exclama le patriarche. Il demanda .alors à Genkaku de retarder son départ et de passer la nuit là. C'est depuis ce moment que Genkaku fut connu de ses contemporains comme l'illuminé-qui-a-passé-une nuit-avec-le-patriarche. »
jeudi, 17 mars 2011
Moyens d'existence justes
sammā-ājīva : moyens d'existence justes ou profession juste
正命 (vie juste)
"Right Livelihood" : façon de vivre juste.
N'oublions pas la vision juste...Extrait d'un Kusen de Roland Yuno Rech.
Le mode de vie juste :
Ensuite, ce qu’on appelle le mode de vie juste, c’est d’abord l’activité professionnelle.
Comment exercer une activité professionnelle qui ne trahisse pas ce que nous avons pu réaliser de la voie à travers notre pratique de zazen ? Alors, cela va être d’éviter les professions qui sont cause de souffrance. Par exemple des professions qui créeraient de la souffrance pour des animaux, pour des êtres vivants, qui provoqueraient de la pollution, des professions toxiques, dangereuses, le commerce des armes, de drogues, de produits néfastes pour la santé ne seraient pas des professions justes.
D’ailleurs, généralement, les gens qui commencent à pratiquer zazen, au bout d’un certain temps, s’interrogent sur leur engagement professionnel. Et souvent nous voyons des gens évoluer au fil des années vers un désir d’avoir une profession qui leur permette d’exprimer d’avantage un certain sens de la solidarité, un désir de venir en aide aux autres.
Mais quelque soit notre engagement professionnel, dans le mode de vie juste, il y a aussi la manière de l’exercer qui en fait la justesse. En faisant le même métier, une personne essayant de pratiquer la voie du zen pourra en faire une forme de pratique de la voie et transformer complètement la manière d’exercer cette profession par rapport à quelqu’un qui n’aurait pas ce souci. Le mode de vie juste concerne aussi toute notre vie relationnelle et sociale, pas seulement dans la vie professionnelle.
Même si nous sommes obligés de faire une profession qui semble contraire à l'éthique de la Voie, c'est la façon dont nous allons exercer cette profession (quelle qu'elle soit) qui fera toute la différence...
Bonne compréhension à tous...
samedi, 5 mars 2011
Les dernières paroles de Bouddha.
Les dernières paroles de Bouddha.
Tandis qu'il était couché entre les arbres du bois de Sala, à Kusinagara, le Bouddha s'adressa pour la dernière fois à ses disciples, insistant encore une fois sur l'importance du Dharma. Il voulait que le Dharma soit leur maître, et non une personne. Il leur dit :
Soyez vous-même votre lampe, soyez vous-même votre recours; ne dépendez pas de quelqu'un d'autre. Que mon enseignement soit votre lampe, qu'il soit votre recours; ne dépendez pas d'un autre enseignement...
Regardez votre corps et voyez combien il est impur. Sachant que le plaisir et la douleur du corps sont pareillement cause de souffrance, comment pouvez-vous laisser libre cours à ses désirs ?
Regardez votre esprit et voyez combien il change. Comment pouvez-vous tomber dans l'illusion à son sujet et entretenir l'orgueil et l'égoïsme, alors que vous savez que ces sentiments vous conduiront inévitablement à la souffrance? Regardez toutes choses, pouvez-vous trouver en elles quelque chose qui soit durable? Sont-elles autre chose que des agglomérats qui, tôt ou tard, se briseront et seront dispersés? Ne soyez pas effrayé en constatant l'universalité de la souffrance, mais suivez mon enseignement, même après ma mort. Ainsi, vous vous débarrasserez de la peine. Oui, faites cela et vous serez vraiment mes disciples.
Mes disciples" les enseignements que je vous ai donnés, vous ne devez jamais les oublier, ni les laisser perdre. Ils doivent toujours se conserver, être étudiés, être pratiqués. Si vous suivez mes enseignements, vous serez toujours heureux.
L'important, dans mon enseignement, c'est que vous contrôliez votre esprit. Rejetez la convoitise et gardez votre corps droit, votre esprit pur et vos paroles sincères. Si vous vous rappelez constamment le caractère passager de votre vie, vous serez capable de mettre fin à la convoitise et à la colère et d'éviter tout le mal.
Si vous remarquez que votre esprit est tenté ou empêtré dans la convoitise, il vous faut supprimer la convoitise et contrôler la tentation. Soyez vous-même le maître de votre esprit.
C'est son propre esprit qui fait d'un homme un bouddha ou qui en fait une bête. Trompé par l'erreur, on devient un démon, éveillé, on devient un bouddha. Par conséquent, contrôlez votre esprit et ne le laissez pas s'écarter du Noble Chemin.
Conformément à mon enseignement, ayez du respect les uns pour les autres et évitez les disputes. N'imitez pas l'eau et l'huile qui se repoussent mutuellement; imitez plutôt l'eau et le lait, qui peuvent se mélanger parfaitement.
Étudiez ensemble, enseignez ensemble, pratiquez ensemble. Ne gaspillez pas votre esprit et votre temps en oisiveté et querelles. Jouissez des fleurs de l'éveil en leur saison et moissonnez le fruit du Droit Chemin.
Les enseignements que je vous ai donnés, j'en ai eu l'idée en suivant moi-même le chemin. Il vous faut suivre ces enseignements et vous y conformer en toutes circonstances.
Si vous les négligez, c'est que vous ne m'avez pas réellement rencontré, c'est que vous êtes en réalité loin de moi, bien que vous soyez maintenant assis auprès de moi. Si au contraire vous acceptez et pratiquez mes enseignements, quand bien même vous seriez à l'autre bout du monde, vous êtes tout près de moi.
Mes disciples, ma fin approche, notre séparation ne saurait tarder. Cependant, ne vous lamentez pas. La vie est un changement continuel et; rien n'échappe à la dissolution du corps. Cela, je vais vous le montrer maintenant par ma propre mort, mon corps se dissolvant comme une charrette délabrée.
Ne vous lamentez pas vainement, émerveillez-vous plutôt de cette loi du devenir et apprenez ainsi combien vide est la vie humaine. N'entretenez pas le désir absurde de voir demeurer ce qui est transitoire.
Le démon des désirs mondains cherche toujours le moyen de tromper l'esprit. Si une vipère vit dans votre chambre, vous ne pourrez dormir tranquille qu'après l'avoir chassée. Il vous faut briser les liens des désirs mondains et les chasser comme vous le feriez avec une vipère. Il vous faut sérieusement protéger votre esprit.
Mes disciples, mon dernier moment est venu, mais n'oubliez pas que la mort, c'est seulement la dissolution de ce corps physique. Le corps est né des parents, il a grandi grâce à la nourriture, inévitables pour lui sont la maladie et la mort.
Le vrai Bouddha, lui, n'est pas un corps humain. C'est l'éveil. Un corps humain doit disparaître, mais la sagesse de l'éveil, elle, demeure éternellement dans la vérité du Dharma, dans la pratique du Dharma. Celui qui voit seulement mon corps ne me voit pas réellement. C'est seulement celui qui accepte mon enseignement qui me voit réellement.
Après ma mort, le Dharma sera votre maître. Suivez le Dharma et ainsi, vous me serez fidèles. Durant les quarante-cinq dernières années de ma vie, je n'ai rien tenu caché de mon enseignement. Il n'y a pas d'enseignement secret, ni de sens caché. Tout a été enseigné ouvertement et clairement.
Mes chers disciples, maintenant, c'est la fin. Dans un instant, j'atteindrai le nirvana. Voilà mes dernières instructions.
Extrait de «L'Enseignement du Bouddha », Bukkyo Dendo Kyokai, Tokyo.
Soyez vous-même votre lampe, soyez vous-même votre recours; ne dépendez pas de quelqu'un d'autre. Que mon enseignement soit votre lampe, qu'il soit votre recours; ne dépendez pas d'un autre enseignement...
Regardez votre corps et voyez combien il est impur. Sachant que le plaisir et la douleur du corps sont pareillement cause de souffrance, comment pouvez-vous laisser libre cours à ses désirs ?
Regardez votre esprit et voyez combien il change. Comment pouvez-vous tomber dans l'illusion à son sujet et entretenir l'orgueil et l'égoïsme, alors que vous savez que ces sentiments vous conduiront inévitablement à la souffrance? Regardez toutes choses, pouvez-vous trouver en elles quelque chose qui soit durable? Sont-elles autre chose que des agglomérats qui, tôt ou tard, se briseront et seront dispersés? Ne soyez pas effrayé en constatant l'universalité de la souffrance, mais suivez mon enseignement, même après ma mort. Ainsi, vous vous débarrasserez de la peine. Oui, faites cela et vous serez vraiment mes disciples.
Mes disciples" les enseignements que je vous ai donnés, vous ne devez jamais les oublier, ni les laisser perdre. Ils doivent toujours se conserver, être étudiés, être pratiqués. Si vous suivez mes enseignements, vous serez toujours heureux.
L'important, dans mon enseignement, c'est que vous contrôliez votre esprit. Rejetez la convoitise et gardez votre corps droit, votre esprit pur et vos paroles sincères. Si vous vous rappelez constamment le caractère passager de votre vie, vous serez capable de mettre fin à la convoitise et à la colère et d'éviter tout le mal.
Si vous remarquez que votre esprit est tenté ou empêtré dans la convoitise, il vous faut supprimer la convoitise et contrôler la tentation. Soyez vous-même le maître de votre esprit.
C'est son propre esprit qui fait d'un homme un bouddha ou qui en fait une bête. Trompé par l'erreur, on devient un démon, éveillé, on devient un bouddha. Par conséquent, contrôlez votre esprit et ne le laissez pas s'écarter du Noble Chemin.
Conformément à mon enseignement, ayez du respect les uns pour les autres et évitez les disputes. N'imitez pas l'eau et l'huile qui se repoussent mutuellement; imitez plutôt l'eau et le lait, qui peuvent se mélanger parfaitement.
Étudiez ensemble, enseignez ensemble, pratiquez ensemble. Ne gaspillez pas votre esprit et votre temps en oisiveté et querelles. Jouissez des fleurs de l'éveil en leur saison et moissonnez le fruit du Droit Chemin.
Les enseignements que je vous ai donnés, j'en ai eu l'idée en suivant moi-même le chemin. Il vous faut suivre ces enseignements et vous y conformer en toutes circonstances.
Si vous les négligez, c'est que vous ne m'avez pas réellement rencontré, c'est que vous êtes en réalité loin de moi, bien que vous soyez maintenant assis auprès de moi. Si au contraire vous acceptez et pratiquez mes enseignements, quand bien même vous seriez à l'autre bout du monde, vous êtes tout près de moi.
Mes disciples, ma fin approche, notre séparation ne saurait tarder. Cependant, ne vous lamentez pas. La vie est un changement continuel et; rien n'échappe à la dissolution du corps. Cela, je vais vous le montrer maintenant par ma propre mort, mon corps se dissolvant comme une charrette délabrée.
Ne vous lamentez pas vainement, émerveillez-vous plutôt de cette loi du devenir et apprenez ainsi combien vide est la vie humaine. N'entretenez pas le désir absurde de voir demeurer ce qui est transitoire.
Le démon des désirs mondains cherche toujours le moyen de tromper l'esprit. Si une vipère vit dans votre chambre, vous ne pourrez dormir tranquille qu'après l'avoir chassée. Il vous faut briser les liens des désirs mondains et les chasser comme vous le feriez avec une vipère. Il vous faut sérieusement protéger votre esprit.
Mes disciples, mon dernier moment est venu, mais n'oubliez pas que la mort, c'est seulement la dissolution de ce corps physique. Le corps est né des parents, il a grandi grâce à la nourriture, inévitables pour lui sont la maladie et la mort.
Le vrai Bouddha, lui, n'est pas un corps humain. C'est l'éveil. Un corps humain doit disparaître, mais la sagesse de l'éveil, elle, demeure éternellement dans la vérité du Dharma, dans la pratique du Dharma. Celui qui voit seulement mon corps ne me voit pas réellement. C'est seulement celui qui accepte mon enseignement qui me voit réellement.
Après ma mort, le Dharma sera votre maître. Suivez le Dharma et ainsi, vous me serez fidèles. Durant les quarante-cinq dernières années de ma vie, je n'ai rien tenu caché de mon enseignement. Il n'y a pas d'enseignement secret, ni de sens caché. Tout a été enseigné ouvertement et clairement.
Mes chers disciples, maintenant, c'est la fin. Dans un instant, j'atteindrai le nirvana. Voilà mes dernières instructions.
Extrait de «L'Enseignement du Bouddha », Bukkyo Dendo Kyokai, Tokyo.
vendredi, 4 mars 2011
DAISHIN DARANI
DAISHIN DARANI
Dharani du grand compatissant
Namu kara tan nō tōra yā yā namu ōri yā bōryō kī chī shihu rā yā fuji satō bō yā moko sato bō yā mō kō kyā runi kyā yā en sā hara hā ei shū tan nō ton shā namu shiki rī toi mō ori yā boryo kī chī shiu rā rin tō bō nā mū nō rā kin jī kī rī mō kō hō dō shā mī sa bō ō tō jō shū ben ō shū in sā bō sā tō nō mō bō gyā mō hā tē chō tō jī tō, en, ō bō ryō kī ryō gyā chī kyā ryā chī i kiri mō kō fuji sā tō sā bō sā bō mō rā mō rā mō kī mō kī rī tō in kū ryō kū ryō kē mō tō ryō tō ryō hō jā yā chī mō kō hō jā yā chī tō rā tō rā chiri nī shiu rā yā shā rō shā rō mō mō hā mō rā hō chī rī ī kī ī kī shī nō shī nō ora san fura shā rī hā zā hā zan fura shā yā kū ryō kū ryō mō rā kū ryō kū ryō kī rī shā rō shā rō shī rī shī rī su ryō su ryō fuji yā fuji yā fudo yā fudo yā mi chiri ya, nora kin jī chiri shuni nō hoya mono somo kō shido yā somo kō mokō shido yā somo kō shido yū kī shihu rā yā somo kō nōra kin jī somo kō nō ra somo kō shira sū omo gyā yā sū somo kō sobo moko shidō yā somo kō shaki rā oshi dō yā somo kō hodo mogya shido yā somo kō nora kin jī hā gyara yā somo kō mō hori shin gyara yā somo kō namu kara tan nō tora yā yā namu ori yā boryo kī chī shiu rā yā somo kō shite dō modo rā hodo yā sō mō kō.
Version Française
Nous prenons refuge en Kanzeon, le Bodhisattva Mahasattva, l’Etre de Grande Compassion, celui qui abolit toute peur. Après l’avoir adoré, chantons le merveilleux Dharani de Kanzeon. Ce Dharani peut combler tous les êtres qui souffrent.
Il rend tous les êtres victorieux et purifie le chemin de l’existence.
Adoration à Celui qui transcende le monde, qui possède le Corps de la Loi, le Corps de l’émanation et le Corps de manifestation du Bouddha.
A Kanzeon qui libère tous les êtres.
Tout tout n’est que souillure, Terre, terre.
Travaille, tiens ferme, O grand vainqueur !
Tiens bon, tiens bon pour supprimer attachement, colère et ignorance.
A Indra le créateur, ôte le sceau pour que je sois libéré des souillures !
Viens, viens ! Ecoute ! Ecoute ! Une joie monte en moi !
Hulu-Hulu mala hulu hulu hile !
Sara sara siri siri suru suru !
Sois éveillé, sois éveillé !
Eveille, éveille !
Ô Etre de compassion, au cou bleu !
Ô ceux qui osent, aux joyeux, salut !
Au grand Vainqueur, salut !
A celui qui chante victoire, avec la tête et l’expression du lion, salut !
A celui qui tient la roue du trésor dans ses mains, salut !
A celui qui a la main de Lotus, salut !
A l’effrayant au cou bleu, salut !
Au dédicataire nommé dans ce Dharani commençant par " Namah ", salut !
Adoration au Triple Trésor !
Adoration à Kanzeon !
Salut, et enfin, exauce cette prière.
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